Amiante : étude sur l'impact de la ventilation sur le niveau d'empoussièrement
L'INRS et la CARSAT Nouvelle-Aquitaine ont réalisé une étude sur l'impact de la ventilation sur l'empoussièrement dans les chantiers de désamiantage. Un document de synthèse vient d'être publié. En savoir plus...
Le 16 août 2018
Etude sur l'impact de la ventilation sur l'empoussièrement lors de chantiers de désamiantage sous confinement
L'INRS et la CARSAT Nouvelle-Aquitaine ont réalisé une étude sur l'impact de la ventilation sur l'empoussièrement dans les chantiers de désamiantage. Un document de synthèse vient d'être publié.
Il y est indiqué qu'"une relation entre la dépression et l'empoussièrement a déjà été identifiée par des mesures sur chantier". L'objectif de cette étude est d'analyser "une situation précise afin de mieux comprendre et quantifier la relation entre la ventilation et l'empoussièrement sur les chantiers de désamiantage" afin de permettre "d'évaluer la pertinence des mesures réalisées sur site et d'améliorer le retour d'expérience pour l'évaluation a priori des niveaux d'empoussièrement des processus amiante".
Cette étude rappelle les conditions aérauliques minimales "fixées par la doctrine réglementaire actuelle selon les niveaux d'empoussièrement des processus" au sujet des taux moyens de renouvellement d'air du volume de la zone :
- niveau 1 : pas de taux de renouvellement imposé, mais un apport d'air neuf de 60 m3/h par personne
- niveau 2 : 6 ou 15
- niveau 3 : 20 ou plus.
Dans le cas étudié, alors que le processus est déclaré de niveau 2, "une baisse du taux de renouvellement simulée par une chute de dépression de 20 à 10 Pa entraîne une augmentation de concentration d'environ 2200 fibres par litre et pour une dépression de 10 Pa, le processus devrait donc être en niveau 3" et non en 2.
En conclusion, le rapport indique que :
- ces "constats doivent être pris en compte lors des chantiers tests et de validation définissant le niveau d'empoussièrement des processus"
- "lors des évaluations des processus, il est préférable de se placer dans une zone où l'âge de l'air est le plus important"
- "les organismes accrédités en charge du mesurage de l'amiante devraient systématiquement décrire à l'aide d'un plan les conditions précises dans lesquelles les prélèvements d'air sont effectués, notamment le positionnement de l'opérateur dans la zone et la surface de retrait de matériau amianté".
Il est également préciser que "pour établir son bilan aéraulique prévisionnel, l'entreprise doit dimensionner son installation pour qu'à une dépression de 10 Pa, le taux de renouvellement d'air moyen réglementaire soit respecté".
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