Déclaration des maladies liées à une exposition à l'amiante par les médecins des hôpitaux : retour d'expérience du Québec
L'INSPQ, équivalent québécois de l'INRS, a publié le résultat d'une étude intitulée "Faisabilité d’accroître la déclaration obligatoire des maladies liées à une exposition à l'amiante par les médecins des hôpitaux" . En savoir plus...
Le 12 mars 2018
Déclaration des maladies liées à l'amiante par les médecins : l'exemple du Québec
L'INSPQ (Institut National de Santé Publique au Québec), équivalent québécois de l'INRS, a publié le résultat d'une étude intitulée "Faisabilité d'accroitre la déclaration obligatoire des maladies liées à une exposition à l'amiante par les médecins des hôpitaux" (accompagnée d'annexes).
Dans cet état canadien, les médecins des hôpitaux doivent réglementairement déclarer les cas d'asbestose et de mésothéliome rencontrés parmi leur partients. Or, "une faible proportion d'entre eux s'acquitte de cette obligation". Pour remédier à ce dysfonctionnement et permettre d'améliorer la surveillance des maladies liées à l'amiante, l'INSPQ a développé un projet pilote. Ses objectifs étaient de "stimuler la déclaration" de l'asbestose et du mésothéliome et "d'en explorer la faisabilité".
Les résultats principaux sont :
- la démonstration aux autorités de santé publique de la possibilité de promouvoir la déclaration obligatoire auprès des médecins des hôpitaux par l'intermédiaire des archivistes médicaux
- la participation de l'ensemble des intervenants sollicités
- la charge de travail considérable pour les équipes de santé publique pour réaliser l'enquête auprès de chaque patient.
A l'issue de les études, certains propositions d'améliorations ont été émises, la plupart propre au système québécois.
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