Mésothéliome infantile : l'amiante hors de cause ?

Amiante hors de cause pour le mésothéliome infantile ?

Macie Greening, britannique de 14 ans, est devenue, d'après la presse britannique, la plus jeune personne au monde à être diagnostiquée d'un mésothéliome, cancer de la plèvre pulmonaire. Il est en principe provoqué par une exposition à l'amiante. Cette jeune anglaise a subi quatre cycles de chimiothérapie sans succès. Ses proches tentent actuellement de collecter 15 000 livres pour lui permettre de vivre son rêve, à savoir un voyage à Disney World. Ses chances de survie sont considérées par les médecins comme quasi-nulles.

Officiellement, une vingtaine d'enfants sont recensés dans le monde avec cette maladie, 300 cas connus de ce type ayant été constatés pour le moment (tous sont décédés "rapidement" de cette maladie).

Théoriquement, cette maladie n’apparaît que chez des adultes ayant été exposés à l'amiante parfois 30 ou 40 ans avant son apparition. Pour le moment, aucune thérapie ne fonctionne.

Actuellement, les chercheurs doutent que la cause de ce mésothéliome infantile ou pédiatrique soit du à une exposition à l'amiante. Ils considèrent que "les enfants peuvent inhaler ou ingérer de l'amiante environnementale ou subir une exposition secondaire si un parent est exposé au travail ou ailleurs, mais la probabilité que ces expositions provoquent un mésothéliome chez les enfants est faible".

Parmi les causes possibles d'apparition du mésothéliome chez l'enfant, les chercheurs oncologues mettent en avant :

• le rayonnement (du à une radiothérapie pour traiter la tumeur de Wilms)
• l'exposition in utero à un médicament appelé "isoniazide", puissant antibiotique utilisé dans le traitement de la tuberculose infectieuse
• la prédisposition génétique, notamment par la mutation du gêne dit "BAP1".

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