Suivi médical amiante : définition de la population à haut risque

La SFMT a publié ses "recommandations" dans le cadre de la surveillance médicale des travailleurs exposés ou ayant été exposés à l'amiante.

Le 22 avril 2016

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Amiante : nouvelles recommandations pour la surveillance médicale des travailleurs

En octobre 2015, la SFMT (Société Française de Médecine du Travail), a publié ses "recommandations de bonne pratique" dans le cadre de la surveillance médico-professionnelle des travailleurs exposés ou ayant été exposés à des agents cancérogènes pulmonaires, dont l'amiante. Ce document a été établi à la demande de la Direction Générale du travail et le soutien de la Haute Autorité de Santé (HAS).

Dans le cadre d'une stratégie de surveillance des travailleurs exposés à l'amiante, la SFMT indique que l'outil pouvant être recommandé est le scanner thoracique pour une population à haut risque de cancer bronco-pulmonaire. Elle confirme, également et de nouveau, la dangerosité de l'association "amiante/tabac".

Dans le cadre du risque « amiante », elle a défini la «population à haut risque susceptible de développer un cancer bronco-pulmonaire » notamment comme étant des personnes âgées entre 55 et 74 ans exposés ou ayant été exposées à l’amiante :

  • A un niveau « intermédiaire » (a minima par exemple, tous les travailleurs soumis à la « sous-section 4 »), pendant 10 ans ou plus et fumeurs actifs ou ex-fumeurs ayant arrêté depuis moins de 15 ans avec une consommation élevée de tabac (=consommation équivalent d'un paquet de cigarettes par jour pendant 30 ans, ou 2 paquets/jour pendant 15 ans
  • A un niveau fort (ex : personnes ayant tronçonnés de l’amiante-ciment pendant au moins 10 ans de façon discontinue), durant a minima plus d’un an plus et fumeurs actifs ou ex-fumeurs ayant arrêté depuis moins de 15 ans avec une consommation élevée de tabac (=consommation équivalent d'un paquet de cigarettes par jour pendant 20 ans, ou 2 paquets/jour pendant 10 ans)

Certains fumeurs ayant une asbestose ou des plaques pleurales entrent également dans la population à haut risque susceptible de développer un cancer bronco-pulmonaire.

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