Amiante : avancée médicale dans le domaine du traitement du mésothéliome

Le service de pneumologie du CHU de Caen vient de publier dans la prestigieuse revue médicale internationale The Lancet du 21 décembre 2015, les résultats de l'essai français "MAPS". Cette étude avait pour but d'évaluer une nouvelle combinaison de chimiothérapie chez des personnes atteintes de mésothéliome pleural.

Le 5 janvier 2016

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Mésothéliome : la recherche médicale progresse

 

Le service de pneumologie du CHU de Caen vient de publier dans la prestigieuse revue médicale internationale The Lancet du 21 décembre 2015, les résultats de l'essai français "MAPS". Cette étude, proposée par le Professeur Gérard Zalcman, avait pour but d'évaluer une nouvelle combinaison de chimiothérapie chez des personnes atteintes de mésothéliome pleural.
Le cancer de la plèvre (mésothéliome pleural) est un cancer lié à une exposition à l'amiante. Très peu de progrès thérapeutique n'avait été accompli pour cette maladie ces dernières années. Le traitement de référence actuellement repose sur la combinaison de deux chimiothérapies anti-cancéreuses (pemetrexed and cisplatine). Malgré ce traitement, le maladie a une durée de survie faible (moins de deux ans).

Dans le but d'évaluer le rapport bénéfice-risque d'une nouvelle chimiothérapie (le bevacisumab (AVASTIN®)), dans le mésothéliome pleural, le Ministère de la Santé a financé cette étude, qui a obtenu des résultats positifs permettant son déploiement à plus grande échelle.

En huit ans, plus de 440 patients ont ainsi été inclus dans 73 centres spécialisés en France et répartis équitablement en 2 groupes recevant soit le traitement recommandé (pemetrexed and cisplatine), soit l'ajout du bevacisumab au traitement recommandé.

Les résultats de l'étude sont les suivants :

  • Au cours d'une analyse supplémentaire, la survie était significativement plus longue dans le groupe recevant le nouveau traitement avec une médiane de survie de 18,8 mois contre 16,1 mois dans le groupe recevant le traitement habituel.
  • Les effets secondaires étaient plus fréquents dans le groupe recevant le nouveau traitement comparé au groupe recevant le traitement habituel, mais sans que cela n'ait d'impact sur la qualité de vie des patients.

Ces résultats, devraient influencer les recommandations mondiales dans ce domaine et  améliorer ainsi  la prise en charge des patients atteints d'unésothéliome.

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