Amiante : état des lieux des connaissances

L'INRS a publié, en décembre 2017, un compte-rendu des différentes interventions réalisées lors des 34èmes Journées nationales de santé au travail dans le BTP qui se sont déroulées à Dijon en mai 2017. En savoir plus...

Le 17 janvier 2018

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Amiante : bilan des connaissances en 2018

L'INRS a publié, en décembre 2017, un compte-rendu des différentes interventions réalisées lors des 34èmes Journées nationales de santé au travail dans le BTP qui se sont déroulées à Dijon en mai 2017. Ce colloque a permis de faire un point global sur les connaissances actuelles de l'amiante : maladie, repérage, techniques de retrait, EPI,...

Quelques messages importants ont été rappelés, dont :

    • L'ANSES indique qu'il "n'est pas possible d'exclure un risque pour la santé à l'exposition aux fragments de clivage d'actinolite et de trémolite" (notamment) et recommande que la réglementation amiante soit étendue à d'autres espèces minérales (winchite, richtérite, fluoro-édénite et l'érionite).
    • L'avis obligatoire du médecin du travail sur le projet de stratégie d'échantillonnage des empoussièrements par l'amiante doit être élaboré sur la base des documents et points de surveillance suivants :
      • conformité de l'accréditation de l'organisme de contrôle par rapport à la demande
      • adéquation du projet de stratégie par rapport à l'objectif de mesurage
      • cohérence de l'estimation du niveau d'empoussièrement par l'employeur par rapport aux types de travaux à surveiller
      • contenu du plan de retrait ou du mode opératoire
      • modalités de rendu des résultats et sensibilité analytique proposée en cohérence avec l'objectif de mesurage.
    • La "transmission par l'employeur de l'avis du médecin du travail sur le projet de stratégie à l'organisme de contrôle doit permettre à ce dernier de s'assurer de sa conformité du point de vue réglementaire dans un objectif de prévention".
    • Les expositions responsables sont surtout d'origine professionnelle, mais il est clairement établi que des affections pleurales et le mésothéliome pleural, peuvent survenir auprès des expositions de niveau cumulé modeste, "incluant des situations d'exposition domestique ou d'origine environnementale".
    • L'importance de l'utilisation du scanner pour un diagnostic précoce a été souligné (son utilisation tend à être "homogénéiser", "tout en limitant l'irradiation" et en mettant en place "des modalités de doubles lectures par des radiologues formés qui utilisent un compte rendu structuré".
    • Le manque de repérage adapté conduit à une mauvaise évaluation du risque.

 

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