Intoxication par le plomb dans les stands de tir

L'ANSES lance une alerte sur les cas d'intoxication par le plomb des personnes fréquentant des stands de tir.

Le 10 novembre 2020

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Intoxication par le plomb dans les stands de tir

L'ANSES lance une alerte sur les cas d'intoxication par le plomb des personnes fréquentant des stands de tir.

L'analyse de l'ANSES

L'Anses (Agence Nationale de Sécurité Sanitaire) vient de publier dans son "bulletin des vigilances" une synthèse des cas de saturnisme (maladie liée à l'inhalation et l'ingestion de plomb) rencontrés chez les personnes fréquentant les stands de tir.

Si ce risque est connu depuis de nombreuses années et a été déjà été mis en avant par l'INRS et diverses ARS (Agence Régionale de la Santé), il persiste aussi bien chez les professionnels et les amateurs que chez les adultes et les enfants fréquentant ces lieux de loisir.

Son contenu

L'ANSES indique que "plusieurs cas d'intoxication par le plomb chez des personnes pratiquant le tir sportif en club" ont été récemment signalés et que chaque année "des cas de saturnisme infantile liés à la pratique du tir sont enregistrés".

Des plombémies allant jusqu'à 565 µg/litre de sang ont été identifiées, soit des taux bien supérieurs aux seuils en vigueur.

Des mesures ont été mises en place dans certains stands de tir :

    • fermeture de certains stands
    • recommandations aux pratiquants de faire doser leur plombémie
    • diffusion d'informations sur le risque d'exposition au plomb
    • ...

 

Des cas de saturnisme chez des enfants fréquentant des stands de tir ont également été identifiés, y compris parmi les non-tireurs (accompagnants).

A noter que des prélèvements sur le sol ont permis de relever des taux allant jusqu'à 100 000 µg/m² (100 fois le seuil de la santé publique). L'ANSES rappelle que le seuil d'exposition maximale au Etats-Unis est de 108 µg/m² pour les poussières dans les logements.

Le plomb provient des balles des armes à feu, qui se désintègrent en partie dans le canon de l'arme.

L'INRS préconise un certain nombre d'actions à mener pour prévenir ce risque (ventilation, etc).

Le Haut Conseil de la Santé Publique recommande "un dépistage chez les jeunes de 6 à 17 ans quand ils sont exposés".

Plus globalement, l'ANSES estime que "la réglementation et les mesures de prévention restent insuffisamment appliquées et que le risque est méconnu ou sous-estimé des adultes comme des parents d'enfants pratiquant le tir".

L'offre Aléa Contrôles

Aléa Contrôles peut intervenir auprès des propriétaires et exploitants de stands de tir pour :

 

Pour en savoir plus, nous consulter.

 

Source photo : ANSES

 

 

 

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