Métro de Madrid : confirmation de la présence d'amiante

Cette semaine, la presse espagnole a révélé que de l'amiante était présente dans le métro de Madrid et que son gestionnaire venait de recevoir une amende de 191 000 euros de la part de l'Inspection du Travail. En savoir plus...

Le 22 février 2018

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Amiante : le métro de Madrid au coeur d'un scandale

Cette semaine, la presse espagnole a révélé que de l'amiante était présente dans le métro de Madrid et que son gestionnaire venait de recevoir une amende de 191 000 euros de la part de l'Inspection du Travail pour "ne pas avoir pris les mesures de sécurité qui doivent être appliquées pour travailler en présence d'amiante" et pour "ne pas avoir garanti le suivi périodique de l'état de santé des travailleurs en tenant compte du risque amiante". Cette infraction est considérée comme "très grave" dans le code du travail espagnol.

64 stations de métro contiendraient des matériaux amiantés (faux-plafonds ou dalles de sol par exemple), soit plus de 33 % des stations. Sont concernés également les wagons (pare-étincelles ou certains supports de composants électriques par exemple). Des matériaux amiantés ont également été découverts cette semaine dans les magasins des pièces de rechange (service de maintenance du métro). Les principales lignes concernées sont les lignes 1, 6 et 9. L'enquête menée par l'Inspection du Travail a démontré que le gestionnaire du métro madrilène avait connaissance de la présence d'amiante depuis 15 ans suite à la mise en place de repérages spécifiques.

Dès les premières révélations en ce début de semaine, le gestionnaire du métro a communiqué à l'ensemble de son personnel un "protocole d'instuction" contenant la marche à suivre en cas d'intervention sur des matériaux amiantés.

A noter que deux cas confirmés de cancer chez les travailleurs du métro, des agents de maintenance, ont été reconnus comme maladie professionnelle "en raison d'une exposition prolongée à l'amiante". C'est l'un des deux travailleurs concernés qui a alerté en octobre dernier l'Inspection du Travail, déclenchant ainsi une enquête plus approfondie.

Le gestionnaire du métro a commencé à identifier les travailleurs ayant pu être potentiellement exposés à la fibre mortelle. 413 personnes ont pour le moment été identifiées, dont 50 employés entretenant les escaliers mécaniques. En parallèle, des mesures d'empoussièrement dans l'air ont été lancées, les premiers résultats revenant négatifs.

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